Aux visiteurs venant s'entretenir avec l'Ordre

Vlad ne s'attendait pas à être accueilli par tant de monde, et pour tout dire il ne pensait pas connaître tant d'Emuvillains

Bonjour Opale, content de te voire, merci de t'être déplacée aussi rapidement.

Saluant les hommes

Bonjour Saxo et Dyonisos, dis donc tu es en forme Dyo, je ne te savais pas maniant avec une telle grâce le françois.

Puis se retournant vers Opale
Je n'ai eu aucun souci pour revenir jusque Sarlat je commence à maîtriser tous les cahos du chemin. En revanche malgré le plan établi par Johane votre château, enfin le fief du dragon comme vous dites, n'est pas facile à trouver. Comment une aussi imposante bâtisse peut se fondre aussi facilement dans le paysage, cela relève de la magie.

Je suis revenu parce que je ne puis vivre loin de ta présence tu le sais bien

Voyant sur le chemin de ronde les archers bander leur arc en sa direction, Vlad se dit qu'il était grand temps de cesser d'offenser une femme mariée.

Non non, en fait je suis revenu pour vous aider dans votre déménagement, j'ai amené la charrette avec le coffre sécurisé pour vous permettre de transporter les valeurs en limitant le risque de rapine.

Vlan !
Une seconde, Opale crut qu'elle venait d'être fauchée par un taureau.
Une bourrasque arriva soudainement, la projetant quelques pas en avant.
Surprise par le choc, la Dame De Sainte Alvère vacilla pour finalement atterrir sur les fesses.

Ouuuuuuuuïlllllllle ! Arf ! DON CHILE !

Elle allait laisser libre cours à son indignation après s'être relevée aussi "gracieusement" que possible, tout en massant discrètement son fessier endolori. Ah oui, il allait l'entendre, se promettait-elle en grommelant.
Mais lorsqu'elle fixa l'ambassadeur flamand, elle n'eut plus qu'une seule envie, éclater de rire.

Le pauvre bougre était méconnaissable. Son visage si aimable, lorsqu'il était en compagnie de dames, était transformé. Dans ses yeux on pouvait y lire l'avidité et l'appât du gain.

Opale dodelina du chef:
Mon pauvre Don Chile. L'argent te perdra !
Il te fait déjà perdre tes bonnes manières.

LeKaiser esquissa un sourire devant les attentions chaleureuse de l'hôte en la personne de Johane. Tout aussi amicalement, il lui répondit.

Baron LeKaiser en Périgord-Angoumois, Dame Johane. Enchanté de faire votre connaissance. Il inclina légèrement son buste avant de se redresser.Et bien soit, vous êtes ma guide. Il ne dit prononça mot de plus, se contentant de tendre sa main destre comme pour faire signe qu'il irait là où l'hôte semblera bon de l'y emmener. Le nom de cette dernière ne lui était pas tout à fait inconnu mais sûrement auront-ils l'occasion d'en discuter par la suite.

Dame Bastet venait à peine de quitter ses appartements et Odra à son sommeil, elle se disait que du café leur ferait le plus grand bien en cette froide matinée et qu'il aurait l'art de tirer des brumes son Tendre, tout en descendant vers la cuisine, elle perçut des mouvements près de la porte d'entrée ainsi que des voix.......
Etrangement, elle sembla reconnaître le timbre de la voix masculine qui résonnait en écho à celle de Johane......
De lointains souvenirs se précisèrent à sa mémoire et, clignant des yeux de surprise et d'une indomptable curiosité, elle fit demi-tour et se dirigea d'un pas rendu leste par l'envie de savoir si oui ou non, la voix appartenait bien au personnage dont elle se souvenait sans coup férir

Oui........ C'était bien LeK qui se trouvait en ces lieux .......Joie immense de revoir un Ami dévoué avec lequel la soule, le lancé de poisson pas frais et la dive boisson avaient eu leurs heures de gloire .........

Enfin, il fallait peut-être maintenant être plus cérémonieuse qu'enthousiaste vu les titres qu'avaient glané ce haut gradé et lui dire "mon cher LeK", ça risquait de manquer de classe..........

Bah, qu'importe, il supportera bien un baiser de ma part et baste pour le cérémonial

Baron LeKaiser, je vous salue bien bas et vous bise la joue droite en signe de bienvenue prononça DB en fronçant doucement son nez d'un ai mutin et lui appliquant un baiser sonore sur la dite joue .....

A la bonne heure. L'accueil réservé fut des plus chaleureux, des visages connus peut-être un peu plus âgée que lorsqu'ils partirent du PA ? LeKaiser ne put s'empêcher de réprimer un léger rire.

Oui tous, mon ami. Sourire de mise, LeKaiser reprit.Vous me voyez bien content de voir à nouveaux vos petites frimousses. Figurez-vous qu'elles me manquent et manquent au PA plus que vous ne le pensez. Comme quelques anciens encore au PA, je suis nostalgique du temps passé. Enfin, je ne suis pas là pour vous y faire revenir... LeKaiser marqua une pause, se souvenant des questions de Odra et de Opale quant à la raison de sa venue. ... mais davantage pour en partir. Nouvelle pause. J'envisage en effet d'agir comme vous l'eusses fait quelques années plus tôt, de me rendre vers une destination plus ensoleillée. Enfin, sans forcément avoir pied à terre dans l'immédiat puisque je pense un peu voyager, notamment en Espagne. Vos demeures respectives y sont non loin, si j'ai bien suivi vos péripéties ? A dire vrai, LeKaiser en avait connu les premières. Puis, au fil du temps, les nouvelles des "anciens" s'étaient faites de plus en plus rares. Au point que le Baron n'avait plus vraiment idée de qui était où et des émuvillains d'autrefois.

Dyo, Saxo... laissa-t-il échapper malgré lui tandis que les souvenirs chamboulaient son esprit.

Voyant que l’ambiance était la détente et que chacun commençait à s’installer le plus confortablement possible autour du nouveau venu et après la première surprise passée, DB se dirigea tout naturellement vers son promis, lui sourit tout en lui déposant délicatement un léger baiser sur le lèvres, puis faisant volte face, elle se blottit dans le creux de ses bras, s’y creusa un nid douillet et faisant face à LeK , elle poursuivit ainsi :

Tu me permettras, je l’espère, le tutoiement, non que je veuille te manquer de respect, bien au contraire mais tu connais ma nature franche et sincère, et je décide à l’instant de te parler simplement tel que je ressens les motifs de ta présence parmi nous ……Un temps……

Tu n’es pas ici sur un simple hasard ou un coup de tête, cette démarche, tu l’as en quelque sorte mûrement réfléchi, et tes pas ne te guidaient pas à l’aveugle …….Tu recherches quelque chose ……Quelque chose de précieux qui te fait défaut malgré les courbettes, les honneurs, et une certaine notoriété ……Quelque chose qu’on appelle l’amitié, vraie, sincère et partagée, sans faux semblant ni polissage de manches …..
C’est étrange, mais je te sens tellement seul et surtout à la recherche d’un havre de paix où, enfin, tu puisses être toi-même sans te poser de question, sans avoir à subir un quelconque jugement, sans devoir te cacher ou dissimuler ta véritable nature ……
Est-ce pour toutes ces raisons, qu’aujourd’hui, tu es là parmi nous, avec nous ?
Parce que tu as d’abord besoin d’amis et de vie ?

DB lui avait dit tout cela presque d’un trait parce qu’elle ne pouvait pas se défaire de l’étrange impression qu’elle avait en face d’elle un homme désabusé qui avait besoin de se sentir aimé et compris, un homme qui sous sa façade se fissurait et finirait par éclater si personne ne lui disait combien il pouvait avoir de l’importance pour lui-même, qu’il n’avait aucune raison de subir sa tristesse, qu’au contraire il pouvait réapprendre à vivre simplement, avoir de la joie, du partage, ……

Lek, pardonnes ma brutalité, sans doute suis-je un rien trop impulsive, je déduis mais je peux me tromper et si, par malheur, je suis dans l’erreur, j’ai sans doute dit des choses qui n’avaient pas lieu d’être …..Mais si, comme je le crois, tout cela n’est pas feint, je t’en prie, mets ton cœur à l’aise, tu as autour de toi les gens qu’il te faut pour t’aider acheva de dire DB tout en plongeant son regard azur dans les yeux couleur nuit de son ami et en l’assurant de toute son amitié en esquissant un sourire doux à son adresse ……

Lire dans un livre à demi ouvert. Bien que le Baron ne laissait que très rarement paraître ses émotions, Dame Bastet avait su lire en partie la raison de sa venue.

Et bien disons qu'un havre de paix n'irait pas à me déplaire. Peut-être aurez-vous la gentillesse de donner un toit quelques temps au pèlerin que je suis. L'exposition au quotidien me lasse, j'ai pour ainsi dire le sentiment d'avoir perdu ma verve d'autrefois. L'envie également me fuit. Sûrement as-tu raison et ai-je besoin de me ressourcer un peu.

Puis d'ajouter.

Bien entendu que tu es autorisée à me tutoyer. Je laisse les titres et modalités de la noblesse aux autres lorsque je suis en présence d'amis, même pour ceux de longue voire de très date. A ce sujet, je serai bien curieux de savoir ce que chacun d'entre vous devient. Ainsi que les autres émuvillains ayant quitté le comté il y a de cela bien longtemps. Je vous avouerai n'avoir plus de nouvelles de personne et ce, depuis un bon moment. La lignée des émuvillains en Périgord-Angoumois est devenue bien rare, pour ainsi dire je n'ai que le Vicomte Bendugueslin à ma connaissance. Mais peut-être pouvons-nous discuter de tout cela autour d'une boisson chaude comme me l'eut suggérer dame Johane ? Il chercha l'hôte en question du regard.

Une boisson chaude? Hummm Un alcool de poire! Lub' fit un clin d'œil à Jo' puis se retira discrètement pour préparer boissons et pains surprises dans une salle plus confortable!

clin d'oeil à Lubna qui partit préparer une collation

Monsieur le Baron, je vous en prie, je crois que nous serons mieux installés dans la salle à côté. D'ailleurs Lubna est déjà partie là bas.

https://fief-du-dragon.1fr1.net/t302p210-accueil-des-amis#25085

Opale hocha la tête d'un air entendu.

Bon , et bien puisque tu veux bien qu'on laisse tomber les mondanités, je vais aussi te tutoyer et t'appeller Lek, comme autrefois.
Alors, Lek, si tu veux bien nous suivre, nous allons pouvoir discuter dans un lieu plus chaleureux. L'alcool de poire de Lubna est toujurs aussi bon. Ca réchauffe le coeur et l'âme. Par ces temps frisquets, ça ne se refuse pas.

C'est par là.